LA  VOIX  DU  CAMEROUN

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PORTRAIT

Qui est Augustin Frédéric Kodock

 A.F.K : un rêve...

La construction dans la solidarité des coeurs et des esprits d'un Etat fort et d'une nation fraternelle et prospère

Qui est donc Kodock ?

  Au troisième Congrès légal et statutaire de l’UPC qui a eu lieu à Nkongsamba les 28, 29,  30 et 31 décembre 1991, les upécistes congressistes placent à la tête du Parti Historique Augustin Frédéric Kodock.

Augustin Frédéric Kodock devient ainsi le Secrétaire Général de l’UPC, successeur légal, statutaire et légitime de l’immortel prophète Ruben Um Nyobè, assassiné sauvagement et honteusement dans la forêt de Boumyebel le 13 septembre 1958.

Un homme qui au fil du temps, a eu la profonde conviction que la voie tracée par Ruben Um Nyobè était, est et restera la seule, susceptible de mener un jour le peuple Camerounais à la victoire.

Un homme qui, comme son prédécesseur, martyr de l’indépendance et de la réunification du Cameroun, ne vise qu’à obtenir la reconnaissance réelle du peuple Camerounais martyrisé hier par le colonialisme et humilié aujourd’hui par le néo-colonialisme.

Un homme qui tient à la reconnaissance de tous ceux qui morts pour le Cameroun et qui exige la réconciliation de tous les vivants et les morts afin que son pays, qu’il aime par dessus tout renaisse et vive dans la prospérité.

 

D’où vient Kodock ?

 

Par une journée ensoleillé du mois de mars 1933 et plus précisément le 1er, un petit enfant naît au village MOM, aujourd’hui situé dans l’arrondissement de Makak. Il est de sexe masculin.

Son père Bayiha Ba Kodock n’est pas en place. Il est loin, très loin du village, à la recherche des moyens pour la survie de sa jeune famille. C’est le père de sa mère, c’est-à-dire son grand père maternel qui va alors assister à la naissance du nouveau né.

Sa mère Ngo Nsoa Mbondo, vient de sourire en suivant les cris du bébé qui vient de naître et en apprenant que c’est un garçon. Elle est fille du village Madoumba, aujourd’hui dans l’arrondissement de Matomb et a choisi, à l’âge de 15 ans de s’unir pour le pire et le meilleur avec M. Bayiha Ba Kodock. Son grand père maternel a pour nom Nsoa Mbondo Manougui et prend directement les devants de la scène en proposant immédiatement un nom à l’enfant qui vient de naître.

« Il s’appellera Nsoa Bayiha » déclare-t-il.

Malheureusement pour le grand père maternel, ce nom ne restera jamais le nom de l’enfant, car il n’arrangera pas le père Bayiha Ba Kodock qui, dès son retour, bravant certaines commodités à l’égard de son beau-père décide de donner à son fils le nom de Kodock Bayiha.

Une décision qui va mettre en colère le grand père maternel qui se sentira frustré et qui quittera le village de Mom en décidant même de ne plus jamais y revenir. Signe de protestation.

Cette petite histoire a semblé nécessaire et importante à l’auteur du présent article pour dire que le Petit Kodock Bayiha, aujourd’hui plus connu sous le nom de Augustin Frédéric Kodock Bayiha, débuta sa vie sur fonds de controverses. Des controverses qui parsèment sa vie. Il est aimé par les Camerounais d’un côté, et compte des ennemis jurés de l’autre.

 

À l’école primaire

 

Quand le jeune Kodock Bayiha commence à marcher, puis à parler, il étonne et surprend tout son entourage par son verbe. Il dit des choses qui dépassent largement son petit âge. Il est même remarqué par le catéchiste de son petit village au moment où il commence à vivre l’Eglise et à apprendre la « doctrine ». Ce dernier dira à tout le village que le jeune Kodock est né d’une intelligence et qu’il faut vire faire de l’envoyer à l’école.

Kodock a 6 ans. Ses parents cherchent à faire oublier la petite histoire qui avait séparé les deux familles : paternelle et maternelle, au moment de sa naissance.

Ils vont le remettre à sa grand-mère maternelle à Maguenda, village situé aujourd’hui dans l’arrondissement de Bot-Makak.

C’est à Maguenda que ses grands parents maternels vont l’inscrire à l’Ecole primaire de la mission protestante de Ndjong Nkong. Il va y passer trois mois. Sa mère Nsoa Mbondo viendra le chercher pendant les congés de Noël pour aller l’inscrire à l’école primaire de Nsong-Ntap, non loin de Mom.

Un an plus tard, le constat est beau : le jeune Kodock est vraiment intelligent. On va alors l’inscrire à l’école de la mission protestante de Nkong-Ngui située dans l’arrondissement de Makak où les études ne s’arrêtent qu’aux cours élémentaires (deuxième année). Il bravera les quatre classes en deux ans et entrera à l’école prestigieuse de Ilanga où avait fréquenté Ruben Um Nyobè dans les années 20. Ilanga, école située à Eséka.

C’est à Ilanga qu’il va passer brillamment son Certificat de fin d’Etudes Primaire Elémentaire et sera major du très vaste département de la Sanaga Maritime au Concours de Bourses. Un département qui regroupait à l’époque le Nyong et Kellé, la Sanaga Maritime, une partie de l’Océan et du Nkam.

Cette situation ouvrait largement au jeune Augustin Frédéric Kodock Bayiha les portes pour des études secondaires en France. Son nom fit inscrit en lettres d’or dans le registre des élèves bénéficiant d’une Bourse à l’étranger. Contre toute attente, son nom fut rayé en dernière minute, malgré les interventions énergiques de certains administrateurs coloniaux de l’époque qui avaient trouvé que le jeune Kodock était particulièrement brillant.

Finalement, on l’enverra en sixième à Ebolowa. Il passera ensuite avec succès un concours organisé sur l’ensemble du territoire pour le Collège Moderne de Nkongsamba où il obtiendra son Brevet d’Etudes du Premier Cycle et du Second degré, alors qu’il n’était qu’en classe de 4ème. Ses camarades de classe le traiteront d’un grand sorcier.

Après cet éloquent succès, il ira s’inscrire au Collège Miste de Yaoundé qui deviendra une année plus tard, le Lycée Général Leclerc. Il s’inscrit en classe de seconde.

En 1955, il passe le BAC, série philosophique et obtient directement une bourse qui lui permet d’aller étudier en France. En terminale, il aura comme camarade de classe : Paul Biya…

Le jeune Kodock Bayiha ira donc en France s’inscrire à la Faculté de Droit et à l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse.

 

L’étudiant Kodock

 

Vous l’avez constaté, le jeune Kodock de 6 ans à 22 ans passe une enfance et une adolescence mouvementées. Il va d’une école à une autre, d’un collège à un autre. Et tout cela, loin de ses parents. Il faut même noter qu’il va être orphelin de père alors qu’il n’a que quatre ans ; il ne vivra alors que des conseils et des secours de sa seule mère, surprise par son intelligence, qui ne ménagera aucun effort pour lui rendre les choses faciles. Mais il faut aussi souligner que ces mouvements ne vont pas perturber le jeune garçon, qui bien au contraire, bravera tous les obstacles scolaires que l’on connaît.

L’Histoire de ce jeune écolier et élève traduit déjà à l’époque son courage, son abnégation, sa force de caractère et son intelligence innée et inouie.

Et c’est ainsi, qu’entre parenthèses, il fera ses premiers pas dans la politique. Il les fera en assistant à un meeting organisé par l’UPC à Nkongsamba, alors qu’il n’était qu’en classe de 4ème. Il y sera séduit par le verbe, l’éloquence le franc-parler et les gestes de Ruben Um Nyobè, à l’époque Secrétaire Général de l’UPC.

A Yaoundé, alors qu’il est élève interne au Lycée Général  Leclerc, il sortira par la petite porte , malgré les réprimandes, pour aller assister aux meetings organisés par l’UPC entre 1952 et 1955. Il s’accrochera alors aux discours indépendantistes des leaders du mouvement de libération nationale : l’UPC.

Etudiant en France, il s’inscrit dès son arrivée en 1955 au Comité de base UPC de Toulouse présidé par leur aîné Ossendé Afana qui sera, assassiné et égorgé en 1966 dans la forêt de Mouloundou avec la complicité d’un agent double des polices secrètes Henri Hogbè Nlend qui avait eu, très tôt la mission d’exterminer les leaders upécistes et, en récompense, être placé à la tête de l’UPC. Le rêve de cet agent continue jusqu’à ce jour, bien que démasqué depuis des lustres par tous les vrais upécistes.

Au Comité de base présidé par le regretté Combattant Docteur Ossendé Afana, l’étudiant Kodock militera avec d’autres camarades tels que : le regretté dissdent Michel Ndooh (paix à son âme), Paul Tessa, Jacques Booh Booh, pour ne citer que ceux-là.

Entre 1955 et 1959, l’étudiant Kodock Bayiha écrira de nombreux articles révolutionnaires dans les revues comme « L’Etudiant d’Afrique Noire ».

Après l’obtention de sa licence en droit et du diplôme supérieur des Sciences Politiques, il deviendra le Président de la Fédération des Etudiants de l’Afrique Noire à Toulouse.

Son intelligence, sa perspicacité, sa vaillance et son militantisme engagé font de lui un étudiant populaire et connu par tous les militants et responsables upécistes parsemés dans le monde. Le Présdent Félix Roland Moumié tombe sous le charme de toutes ces qualités et ira le contacter en lui proposant un poste de Conseiller Spécial auprès du jeune Premier Ministre Congolais Patrice Lumumba. L’étudiant Kodock va alors décliner cette proposition en répondant qu’il n’avait pas encore terminé sa formation pour mériter un tel poste. Et d’un. De deux, ses études étaient financées par son pays, le Cameroun et devait, après ses études, servir le Cameroun.

Le Président du Bureau du Comite Directeur de l’Upc, Félix Roland Moumié lui signifiera, après cette réponse, qu’il devait immédiatement quitter l’UPC. Une décision malheureusement, qui ne sera jamais appliquée, parce que contraire aux dispositions statutaires de l’UPC. En effet, Kodock militait dans un Comité de base. Il était responsable devant l’organe qui l’avait élu et devant l’organisme immédiatement supérieur. (article 14 des statuts). Félix Roland Moumié n’étant donc, ni militant du Comité de base de Toulouse, ni responsable du Comité Central, ne pouvait, en aucun cas, prendre une décision contre Kodock.

Il faut aussi noter ici que Félix Roland Moumié n’avait jamais assisté à un Congrès de l’UPC. A Dshang en 1950 comme à Eséka en 1952, il fut, à chaque fois, coopté et proposé par le camarade SG de l’UPC Ruben Um Nyobè.

Mais il faut aussi soulinger que le Président Moumié avait, en 1956 à Kumba, exclu Ruben UM Nyobè de l’UPC alors que le leader était sous maquis dans la forêt de Boumyebel.

Ruben Um Nyobè après la lecture de la Résolution qui l’excluait avait immédiatement répondu en écrivant sur la même Résolution la phrase suivante : « Camarade Moumié écrivant, as-tu bien lu les textes ? ».

Les actes ainsi posés par Moumié ne pouvaient pas surprendre, à l’époque, tous les vrais upécistes. On le savait doué, intelligent, patriote engagé et pur révolutionnaire, mais on savait aussi qu’il n’avait pas la connaissance exacte des textes organiques de l’UPC, ayant passé toute sa vie militante loin, très loin des réalités pratiques de l’organisation et du fonctionnement de l’UPC.

Ce passage méritait bien d’être connu, car, jusqu’à ce jour, il y a des esprits malveillants, ennemis jurés de l’UPC qui ne cessent de remuer les cendres de ces fausses résolutions, nulle et de nul effet, prises par un Camarade et complètement contraire aux principes de notre Parti.

Le jeune Kodock va donc continuer ses études et sera admis au concours de l’ENA de Paris (Ecole Nationale d’Administration). Il s’inscrira à la branche Economie et Finances. Il y sortira diplômé et sera le major de la promotion Albert Camus. Ses camarades étudiants français de la même promotion sont depuis des décennies des grands hommes qui dirigent la France. Nous ne citerons pas ici leurs noms.

Après l’ENA de Paris, il opte pour les études en Sciences Economiques jusqu’au Doctorat qu’il empochera avec succès et avec la mention TRÈS BIEN en 1966.

A Paris, il fonde avec Abel Eyinga, le Cercle Camerounais des Etudes Juridiques qui organisait fréquemment des débats et des colloques entre les étudiants et les responsables politiques français.

Dans les heures qui vont suivre la parution de ce numéro de La Voix du Cameroun, vous allez découvrir dans les kiosques et les librairies un petit livre intitulé « Kodock, l’étudiant et le politique » écrit par l’auteur du présent article qui vous livre un débat de ce Cercle Camerounais des études juridiques qui avait pour thème : « Débat Contradictoire sur la Constitution du Cameroun », présidé par l’Etudiant Augustin Frédéric Kodock et en face Paul Fokam Kamga et Abel Eyinga devant un parterre de nombreux étudiants et d’hommes politiques.

Nanti du diplôme de l’ENA et compte tenu de la situation qui régnait au Cameroun son pays, il fallait choisir entre, rester en Europe ou rentrer au terroir pour continuer le combat tout en préparant sa thèse de Doctorat.

Augustin Frédéric Kodock opte alors pour son retour au Cameroun en 1962, malgré quelques observations mal placées de certains de ses camarades extrémistes qui lui reprochaient d’aller travailler avec des hommes, valets du colonialisme que tous combattaient. Ils ne comprendront pas vite, comme Kodock, que si combat il y avait, c’était bel et bien sur le champ de bataille et non à l’extérieur de ce champ, c’est-à-dire au Cameroun et non à l’extérieur.

 

Qui est Augustin Frédéric Kodock ?

Le technocrate

 Kodock rentre donc au pays natal en 1962 et est immédiatement nommé Directeur de l’Orientation Economique au Ministère des Finances.

Un an plus tard, en 1963, il entre au gouvernement au poste de Secrétaire d’Etat aux Finances. Il n’est alors âgé que de 30 ans, vous l’avez sans doute noté. Travailleur acharné et infatigable, sérieux et méthodique, il commence à faire peur et est rapidement redouté.

Ses analyses profondes pour un avenir meilleur de l’économie camerounais, ses méthodes progressistes éveillent et réveillent l’attention d’un gouvernement qui travaille pour préserver les intérêts obscurs.

Onze mois plus tard, Ahmadou Ahidjo le boute hors de son gouvernement avant de l’expédier hors du Cameroun dans une institution financière continentale : la Banque Africaine de Développement qui venait d’être créée à Abidjan en Côte d’Ivoire. Nous sommes en 1966. En passant, notons que de 64 à 66, Augustin Frédéric Kodock qui est sans aucune responsabilité au Cameroun, prépare sa thèse de Doctorat en Sciences économiques qu’il passe avec succès et Mention TRES BIEN.

Au Cameroun, comme à la Banque Africaine de Développement, Kodock axe son combat sur deux axes :

La lutte pour la libération totale du Peuple Camerounais d’une part, et d’autre part, la lutte pour le développement et la prospérité du Cameroun et des Camerounais.

Avec un courage inédit, il éteint tous les grands magnats du commerce interne et externe étrangers exerçant au Cameroun. Il fonce jusqu’au bout de sa pensée et crée des hommes d’affaires Camerounais. Il va les appuyer par tous les moyens et débloquer des centaines de millions de nos francs au profit de leurs comptes. Les Camerounais choisis par Augustin Frédéric Kodock sont, pour la plupart, les plus dynamiques, jusqu’à l’heure actuelle au Cameroun. Ils ont pour noms : Kadji, Fotso, Kamgaing, Feu Sack, Nassirou, Bassirou, Tidjani, Monthé Paul, Monthé Luc etc. etc.

Aujourd’hui, les Camerounais doivent reconnaître que c’est grâce à Kodock que les citoyens peuvent être fiers des noms que nous venons de citer. Il construit l’immeuble Shell de Yaoundé

C’est encore par son amour pour sa Patrie et par ses initiatives personnelles qu’il fera créer la quasi totalité des grandes sociétés du Cameroun. Nous citerons en passant : Unalor, Sosucam, Cimencam, Chococam, Socatral, Cicam, La Gare Ferroviaire de Bessengué, Hevecam etc. etc.

Qui dit mieux !

Avec lui, la CDC fut camerounisée et avec ses amis les regrettés Tchanqué et Mpanjo, la SNI et le Fonader voient le jour. Il contribua ensuite personnellement et efficacement pour la naissance de la Banque de Développement de l’Afrique Centrale avec la participation efficace (toujours) du regretté Tchanqué Pierre, à l’époque Secrétaire Général de l’Udeac.

Il franchira toutes les étapes à la BAD, du Directeur des crédits au Vice-Président – Pour le dernier poste au sommet de cette haute pyramide africaine, Kodock rentre au Cameroun solliciter le soutien des dirigeants. Mais les jaloux et les sbires de la République l’empêcheront, par tous les moyens, de rencontrer le Président Ahidjo.

Son mandat à la BAD va ainsi s’achever en queue de poisson en 1979 – Il rentre alors au Cameroun et quelques années plus tard, le mInistre Etienne Ntsama des Finances lui propose le poste de Conseiller technique. Nous sommes en 1983 – Il n’y fera pas long feu, car il est nommé après le coup d’Etat manqué des 6,7 et 8 avril 1984 Président-Directeur Général de la Camair. Immédiatement, la Camair se développe. Le niveau des recettes et des liquidités augmente considérablement. La régularité et la ponctualité des vols sont remarquées tant au niveau national qu’international. Un nouveau BOEING 737 est acheté.

18 mois après, Kodock est remercié parce que des cercles se forment contre lui habités de jalousie, de haine et de méchanceté.

En 1985, il part s’installer à MOM, son village natal et s’occupe de ses champs et de sa palmeraie.

 

Kodock, le Politique

 

Diplômé des études politiques, Délégué à la Propagande du Comité de base de Toulouse, il n’a malheureusement jamais pu démontrer ses capacités sur le plan politique. L’avènement de la démocratie pluraliste va lui ouvrir cette porte.

Il est élu le 9 décembre 1990, Secrétaire Général Provisoire du Bureau du Comité Directeur provisoire. Trois grandes missions lui sont confiées.

1° La rélégalisation de l’UPC conformément aux lois de décembre 1990. A noter que l’UPC fut dissoute par un décret français le 13 juillet 1955. Il fallait donc la rélégaliser officiellement.

2° Intensifier les structures de l’UPC sur toute l’étendue du territoire.

3° Organiser un Congrès unitaire, légal et statutaire.

Augustin Frédéric Kodock conduira ces missions avec détermination et succès et organisera du 28 au 31 décembre 1991 le troisième Congrès régulier, légal et statutaire à Nkongsamba après 36 ans d’errance et de clandestinité de tous les upécistes. Ce Congrès, nous l’avons dit, sera baptisé Congrès Unitaire parce que plusieurs upécistes pourchassés et chassés vivaient depuis 36 ans avec des idéologies bien différentes hors du Cameroun. Ils devaient eux aussi, revenir au bercail et participer à cet événement historique.

Le Congrès aura lieu, et devant plus de 10 000 congressistes, au Stade Barresetoum de Nkongsamba, Augustin Frédéric Kodock sera porté en triomphe et élu à l’unanimité Secrétaire Général de l’UPC. Il deviendra par la même occasion un homme historique et immortel parce que successeur légal et légitime de l’immortel prophète Ruben Um Nyobè.

En effet, au cours de l’année 91, Kodock a prouvé son engagement militant et une très grande expérience combattante et politique non seulement au sein de l’UPC, mais aussi dans la coordination des Partis politiques de l’opposition. Son élection à la tête de l’UPC viendra ainsi tout simplement couronner son travail actif et son patriotisme ardent et pur démontrés au cours de cette première année de la démocratie pluraliste au Cameroun.

Il participe et fera participer l’UPC aux élections législatives conformément à la résolution historique du 29 septembre 1991 de Bonamoutongo à Douala qui stipule : « l’UPC ne sera plus jamais absente partout où les décisions du Cameroun se prennent ».

Cette participation aux élections législatives coûtera cher, très cher à Kodock et à l’UPC. Une incompréhension qui fera naître un schisme au sein du Parti Historique. Il faudra être un homme de cœur comme Kodock habité d’un charisme et d’une intelligence hors pair pour remettre de l’ordre dans la maison upéciste.

Élu député en 1992, il occupera le poste de Ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du Territoire entre 92 et 94 avant de changer de porte-feuille pour le Ministère de l’Agriculture jusqu’en 1997. Au Ministère de l’Aménagement du Territoire, afin de relancer la croissance de notre économie, Kodock sera le principal initiateur du reclassement du Cameroun parmi les pays pauvres très endettés.

En 1966, malgré tous les complots exercés contre l’UPC par tous les ennemis et le forum parallèle organisé par Monsieur Andzé Tsoungui, Ministre de l’Administration Territoriale à l’époque, pompeusement baptisé « Congrès de l’UPC », Augustin Frédéric Kodock est réélu Secrétaire Général de l’UPC au 4ème Congrès légal et statutaire qui s’est tenu à Makak.

Monsieur Andzé Tsoungui ayant créé son UPC qu’il baptisera « UPC N » appellera désormais l’UPC légale et légitime « UPC K ».

Il fera participer son UPC N et l’UPC K non légalisées aux élections législatives de 1997. Malgré toutes ces machinations orchestrées pour détruire l’UPC, Augustin Frédéric Kodock bravera pour la deuxième fois consécutive les élections législatives, humiliant par la même occasion Andzé Tsoungui et tous ses éléments présentés dans la liste de l’UNPC N.

Dirigeant intègre et dévoué, théoricien intransigeant, mais tolérant et démocrate, Kodock créé en 1996 un groupe de contact chargé de réconcilier et d’unir tout le peuple upéciste.

Un groupe dont le travail va aboutir à la vraie et pure réconciliation avec son frère aîné et Camarade Président du Bureau du Comité Directeur Ndeh Ntumazah.

L’intelligence extrême de Kodock, la sûreté de son intuition politique, son dévouement total à la cause du meilleur devenir du Cameroun n’éliminent pourtant jamais son ardent besoin de comprendre les autres et d’apprendre d’eux. Et c’est ainsi qu’il partage quotidiennement son expérience et son savoir et ne décide jamais seul même si sa voix forte et autoritaire fait croire à certains esprits qu’il est dictateur ? NON, Kodock est plutôt un patriote fier et engagé, animé d’une foi obstinée dans la destinée des autres. Il déborde ainsi d’amour pour tout le monde et, surprenant, de trop de largesses pour ses ennemis pourtant connus et plus que redoutables hier. Sa culture, sa pondération, son intelligence et son habilité diplomatique ont fait de lui, un autre homme, doté d’un autre esprit, d’un autre monde. Il est le berceau de la société propre, pure et limpide à venir.

En 2002, au double scrutin du 30 juin, l’autre ex-sous-préfet colonial, devenu Ministre de l’ Administration Territoriale M. Koungou Edima Ferdinand impose au Camarade Secrétaire Général de l’UPC, Augustin Frédéric Kodock des listes consensuelles avec le groupe d’un certain Henri Hogbè Nlend qu’on ne vous présente plus.

Appartenant aux réseaux coloniaux et néocoloniaux, Andzé Ntsoungui – Koungou Edima, Hogbè Nlend avait été lancé à l’élection présidentielle du mois d’octobre 1997 pour contrecarrer la candidature de l’UPC redoutée par des esprits qui seront certainement jugés par l’Histoire.

Cette fois, pour ce scrutin du 30 juin 2002, on voulait voir Kodock refuser ces listes consensuelles pour disqualifier l’UPC et la faire disparaître de la Scène Politique.

Patriote au don de sympathie, animé d’un courage qui dépasse les limites du supportable, être sensible et pétillant d’intelligence, technocrate avisé et expérimenté, politicien engagé et militant upéciste endurant, Augustin Frédéric Kodock surprend tout le monde et accepte les listes consensuelles. Ils accepte même de composer sa liste du Nyong et Kellé avec des individus qui n’avaient jamais adhéré dans la maison upéciste et pire, qui n’ont été et qui resteront les pires ennemis de l’UPC : Charly Gabriel Mbock et Soundjock Soundjock.

Pour la troisième fois de l’histoire, et pour la 3ème fois consécutive, Kodock est encore élu député malgré toutes les manœuvres basses, tous les sales complots et toutes les machinations honteuses et monstrueuses déployés contre lui et l’UPC. Une fois de plus, ses ennemis baissent leurs têtes. Oui Kodock est un homme aimé par la majorité des Camerounais, mais détesté à mort par tous ceux qui le redoutent et tous ceux qui ne le connaissent pas. Il est aussi tout simplement souvent incompris par certains, parce que ses prises de position et ses analyses ont toujours l’air d’avoir une très grande avance dans l’espace et le temps par rapport aux autres.

Depuis le 24 août 2002, il est revenu au gouvernement comme Ministre d’Etat, chargé de l’Agriculture.

Un parcours sensationnel. Et il est toujours là, pétillant de force, de santé et d’intelligence.

Ses paroles, ses discours sont doublés d’une rhétorique intense, colorée où se mêlent des appels à l’éveil de conscience de tout le peuple Camerounais, des appels pour la reconstruction prospère de son pays, des appels contre l’illégalité, l’arbitraire, les injustices et la corruption.

Oui, vous l’avez constaté, toute la vie de l’homme depuis plus de 5 décennies n’est articulée, en tout temps et en tous lieux, qu’autour de la problématique du devenir du Cameroun.

Aujourd’hui, sa première exigence est la reconstruction dans la solidarité des cœurs et des esprits d’un Etat fort et d’une Nation prospère.

L’autre exigence est la réconciliation de tous ceux qui sont morts pour le Cameroun avec les vivants afin de mettre définitivement un terme au monde injuste et de donner au pays toutes les chances d’une vie fraternelle et saine.

Augustin Frédéric Kodock est rangé dans la cuvette de ceux qui ne sont inscrit, ni dans les sectes, ni dans aucun cercle, ni dans aucun réseau, ni dans des groupes. Il est né, doté d’une très grande conscience et d’une farouche volonté d’indépendance. C’est un homme déterminé. Une détermination de toujours aller jusqu’au bout de sa pensée, de ses objectifs. Une détermination qui fait de lui, aujourd’hui, l’homme qui porte toutes les blessures du combat pour la liberté totale, la prospérité du peuple Camerounais et pour une construction objective et solidaire de notre démocratie pluraliste.

Si vous voulez vivre à côté de Kodock, soyez un homme de caractère, courageux, intelligent, patriote engagé, aimant les hommes, refusant la calomnie, le mensonge, la diffamation. Ne dires jamais du mal devant lui des autres. Aider plutôt les autres à surmonter leurs défauts. Isoler et dénoncer les ennemis du Cameroun, de l’UPC. Soyez franc et sincère. Propre de cœur et d’esprit. Soyez honnête et dévoué aux causes justes. Sacrifiez-vous jusqu’à la dernière goutte de votre sang contre tous ceux qui veulent détruire l’UPC, le Cameroun. Aimer l’UPC et le Cameroun plus que vous-mêmes. Soyez des travailleurs infatigables, des militants upécistes sérieusement engagés et des patriotes déterminés. Soyez des hommes intègres…

C’est aussi ça le Kodockisme…

Oui, qu’on le veuille ou non, Kodock restera rangé dans les chambres des IMMORTELS.

N’est-il pas aujourd’hui rangé dans la cuvette de ceux qui luttent quotidiennement et toute leur vie et qui vont un jour partir après avoir sacrifié toute leur vie pour donner à manger à ceux qui ont faim, pour donner un vêtement à ceux qui sont nus, pour enseigner aux analphabètes, pour donner une force de caractère et une conscience au peuple, pour dire à tout le monde d’aimer le Cameroun, bref pour donner la vie à ceux qui n’en n’ont pas, comme Jésus Christ ? A ce prix, n’est-il pas déjà un immortel ?

Je vais m’arrêter ici.. . Je sais que vous voulez que je continue. Mais de grâce. Ma main tremble déjà de fatigue. Je vous invite à chercher le petit livre : « Kodock, l’étudiant et le politique » qui sera dans les kiosques et les librairies avant le 5 février 2004. Vous en saurez certainement un peu plus.

Mais, en mettant un point final à cet article, je vous invite à méditer sur ces deux questions que je n’ai jamais cessé de me poser : « Que serait dont l’UPC depuis sa réhabilitation, si le Tout Puissant n’avait pas envoyé Kodock comme Secrétaire Général ? ». Et que serait le Cameroun si le Dieu n’avait pas fait naître Kodock pour créer des grands hommes d’affaires et autant de sociétés industrielles ? » Répondez, s’il vous plaît !

 

 

 

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