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Union des Populations du Cameroun

L'AME  IMMORTELLE  DU PEUPLE  CAMEROUNAIS

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         Quelques femmes politiques actives dans la rebellion upéciste



Madame Ngapeth Marie Irène née Ngo Biyong

 

Née le 22 juillet 1926 dans la Sanaga Maritime, elle obtient son Certificat d'Études Primaires Élémentaires en 1940, puis entre à l'École Normale de Fo où elle sort diplômée en 1945.C'est alors une femme dans la force de l'âge, la vibrante et le port majestueux. Sagace, prévoyante, d'une sincérité et désintéressement hors du commun. Elle allie un rare courage, une ténacité  de poursuivre une cause opiniâtre pour le triomphe de son parti. Très tôt rentrée dans la politique en qualité de militante du CGT, elle est membre fondatrice du Mouvement National des Femmes, l'Union Démocratique des Femmes Camerounaises (UDEFEC) en février 1952. Deux ans plus tard, elle est élue secrétaire-générale au premier congrès. 

Madame Ngapeth est signataire de la proclamation commune du 22 avril 1995 par laquelle l'UPC réclame la levée de la tutelle française sur le Cameroun. Pour Monsieur Singhoko, c'était une dame de cœur qui a su de nombreuses fois éviter les pièges que lui tendait le régime en place.

Au lendemain des événements sanglants de mai 1955 et de la dissolution de l'UPC, elle est traquée; d'où son retranchement à la zone anglophone. Plus que jamais engagée, elle publie l'organe d'information "Femmes Kamerunaises". Nommée secrétaire général du Conseil Nationale des femmes camerounaises en 1961, elle démissionne quelques temps après, ensuite a des démêlés avec le gouvernement en place et les critiques qu'elle essuie dans son propre parti. Pétitionnaire en 1961 aux Nations Unies pour la part de l'UDEFEC, elle est également choisie par ses camarades de parti pour défendre le dossier de la réunification Cameroun devant la quatrième commission de tutelle. Épuisée par le travail et la maladie, Madame Ngapeth meurt le 1er novembre 2001 à Yaoundé à l'âge de 75 ans.

 

Gertrude Omog

 

Née le 15 janvier 1932 près d'Edéa où elle a obtenu son Certificat d'Études Primaires en 1950, elle part pour Ayos dans une école des infmnières. Dès 1953, elle fait un retour en fanfare sur la scène politique après sa rencontre avec Um Nyobé. Ainsi, au cours d'un meeting présidé par le Secrétaire Général de l'UPC, elle posa un acte de bravoure au grand étonnement de la foule:

Alors qu'est entonné l 'hymne national, je remarque que le commissaire Carré a toujours son chapeau posé sur la tête. Ce qui

était indécent et mal poli en pareil circonstance ... d'un geste, je

fais arrêter l'hymne, ... ce dernier est prié d'ôter son chapeau et son revolver. Maugréant et éructant, le tout puissant commissaire Carré finit par exécuter. Pour moi adolescente à peine sorti!de l'enfance, c'était une victoire.

 

Les dirigeants de l'UPC comprirent dès lors qu'ils avaient une alliée sûre, sur qui il faudrait dé sonnais compter car l'acte courageux qu'elle avait posé méritait la confiance. En 1955, elle est cooptée au sein de la plus haute instance de l'UPC lorsque se tient son comité directeur. Elle se lance dans une grande campagne de sensibilisation dès le 3 avril 1955 à l'Ouest et dans le Moungo. Son courage et son éloquence attirait plusieurs femmes qui venaient l'écouter par curiosité. Gertrude Omog venait ainsi de rompre aux yeux des populations la monotonie des meetings toujours présidés par les hommes. C'est au cours d'une de ses réunions que' la population jeta l'opprobre sur les prêtres. Dans son repli stratégique en zone anglophone au début de la "rébellion", elle reconnaît l'un des amis de son père à Kumba et l'utilise comme paravent pour protéger Félix Roland Moumié présent dans la localité pour les mêmes raisons:

Je ramène Moumié chez le chef Nguimbous à Kumba une connaissance de mon père. Je mens à mon hôte que j'ai rattrapé le ..fùgitif de mon père et le chef de ruminer que "ce bamiléké n'a pas le corps couvert de gales"

Comme nous le voyons, même en clandestinité, Gertrude Omog ne baisse pas les bras au point même de faire du Président de l'UPC un esclave afin de le protéger. Elle lutte pour l'implantation de l'UPC dans la zone anglophone en la légalisant en 1956. Arrêtée avec d'autres femmes, elles sont contraintes à l'exil le 17 septembre 1957 au Soudan:

C'est dans un avion militaire que nous embarquons pour l'exil. Dans ce voyage vers l'inconnu, nous sommes quatorze personnes dont quatre femmes. Ce sont: Ngoy Marglferite, responsable de l'UDEFEC à Bafang, Marthe Ouandié et ses quatre enfants, Marthe Moumié et moi.

Ce voyage forcé marque également la fin de l'engagement politique de Gertrude Omog sur le sol de sa patrie. Elle doit désormais continuer le combat loin .

 

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